L’imposition des notions de singularité – comme celles des êtres singuliers et immuables, des identités uniques et inaltérables, des plans ou des espaces uniques et fixes, dans lesquels nous nous trouvons et naviguons, des cultures singulières et figées, des divinités jalouses avec des structures de croyance singulières, d’histoire de politique ou de structure politique unique – semble être un des concepts dont il est le plus difficile de se débarrasser dans cette période de post indépendance et libération des forces qui ont imposé leur domination sur une grande partie du monde pendant trop longtemps. À nous avoir fait avaler ces concepts de force, cela a entraîné une perte de la multiplicité et des fragmentations, une perte des points d’intersection des différentes façons d’être et finalement une perte de la complexité des notions d’humanité et des récits.